Votre personnage :
Prénom : Stephen / Esteban, suivant les régions du monde .
Nom : Maturin
Age : 20 ans
Catégorie : marine royale malgré lui, ne reconnaît aucun Ordre . C'est un anarchiste dans l'âme ^^
Physique : Stephen n'est pas grand, d'autant qu'il tient souvent la tête baissée sur un microscope ou pour manifester son désintérêt quant à l'étiquette navale, cette stupide machine trop bien huilée et avec du sang humain en plus . Il n'est pas anémié mais c'est bien imité, et s'il ne prenait pas la peine de bronzer un peu dès qu'il en a l'occasion, habitude héritée de son enfance littéralement passée dans un château en Espagne, c'est lui qui aurait l'air malade, et non ses patients . Toutefois il bat sans difficultés Jack Aubrey, le redoutable capitaine de son vaisseau, à l'escrime régulière . Confondre fluet avec nerveux est une erreur qui peut vous coûter la vie, Stephen est nerveux, c'est à dire rapide et ses gestes sont extrêmement sûrs et calculés . Il a une bonne vue générale et des yeux perçants, d'une couleur qui semble parfois inquiétante ; il porte, pour mieux voir le détail des blessures qu'il opère, de petites bésicles très puissantes de sa fabrication . Sa tenue vestimentaire est à l'avenant, il ne fera jamais de concessions au regard de la société environnante au détriment de son propre confort . Cette habitude-là, il l'a prise durant une jeunesse passée hors de tout château et pour ainsi dire presque à la rue . Très efficace donc à terre, il perd un peu de ses capacités une fois placé sur un sol mouvant et n'arrive à vrai dire pas du tout à s'habituer au roulis de la haute mer . Il recommence tout juste à pouvoir s'alimenter . L'eau n'est pas du tout son élément . Il porte des chaussures à semelle de plomb pour éviter de décoller et d'aller heurter un mur, voire de passer par dessus-bord, à la moindre vague un peu forte heurtant le navire par le travers .
Caractère :
Jack : - Docteur, vous êtes littéralement inadapté à la vie en mer .
Stephen : - Capitaine, VOUS êtes littéralement inadapté à la vie à TERRE . De nous deux, je ne crois pas être celui qui devrait se faire le plus de souci .
Voilà un exemple du caractère de Stephen . Intelligent, formé aux piques du beau langage, susceptible et, quand il s'y met vraiment, insupportable ou même capable de la pire mauvaise foi du monde . La vie ne lui a jamais trop fait de cadeaux et il a appris à riposter du tac au tac, comme s'il menait continuellement un duel d'escrime, son arme favorite, qu'il manie avec une froideur presque inhumaine . Paradoxalement, à peine son adversaire est-il à terre que la vue de son sang ramène Stephen à la raison, c'est-à-dire à ses instincts de médecin, et ce n'est pas n'importe quel médecin ; en ces époques où une blessure de guerre équivalait presque invariablement à la mort la plus longue et douloureuse, Stephen est une exception, un grand sauveur d'existences devant l'Eternel . Malgré son incapacité à vivre comme un marin, il a gagné en quelques jours le respect d'un équipage qui ne le connaissait pas, en faisant montre d'une efficacité qui, pour ces esprits superstitieux, tient du miracle . Il hésite encore à considérer qu'il a trouvé sa place ; farouche adversaire de l'ordre établi, habitué à traiter le roi d'Angleterre de tyran et à défendre l'indépendance de sa terre natale l'Irlande, il refuse de penser que cette place qu'il a vainement cherchée à terre et dans le civil pourrait se trouver en mer et au sein de l'armée . Il préfère penser qu'il est là parce qu'il a besoin d'argent et que les matelots de l'Oyster Shell ont besoin de soins, point barre . Faire dans le sentimentalisme lui a toujours paru dangereusement fragilisant, notamment pour les facultés mentales .
Histoire :
Elevé dans une petite propriété de la campagne catalane par son parrain, un noble aux opinions humanistes et indépendantistes, le jeune Esteban a appris plusieurs choses : le violoncelle, la haine des puissances exerçant sur les plus faibles une tyrannie injuste, et un art très élaboré de l'escrime . Il apprit également qu'il était un bâtard, ce dont il proclamerait presque être fier pour ne pas avouer que c'est une insulte qui le blesse . Ses parents ne se sont jamais mariés, engagés qu'ils étaient dans d'autres combats pour l'indépendance des peuples aux quatre coins de l'Europe, notamment la France, légendaire pays des Lumières, et l'Irlande, sa terre d'origine . Beau garçon hâlé, aux cheveux bruns et aux yeux verts de glace, qui n'avait jamais peur d'élever la voix et défendait invariablement les causes perdues, il ne trouva pour apaiser sa rage permanente contre l'humanité que les voyages et l'observation du monde . Il ne haïssait pas ses semblables, bien au contraire, il leur portait une passion qui ne pouvait aboutir qu'à la déception et au désespoir . La nature était différente, apaisante dans sa manière de se régénérer en cycle tandis que l'homme semblait voué à s'autodétruire en un cycle tout aussi invincible . Esteban alla étudier en Angleterre les toutes dernières découvertes scientifiques, zoologiques notamment, résultant des voyages des grands explorateurs . On l'appelait Stephen et on le considérait comme un garçon assez lunatique, sauvage envers ses camarades fortunés, ou au contraire extraordinairement patient lorsque tout autre à sa place aurait renoncé et tourné le dos . Son athéïsme affiché aurait pu lui valoir des attaques, mais il n'était pas assez important pour mériter une correction .
Après avoir décroché son diplôme de chirurgie, il a traversé une assez mauvaise passe, durant laquelle il n'a pas trouvé de poste en hôpital où exercer ; peut-être, sans doute même, n'a-t-il pas fait assez de concessions concernant les vues particulières et assez étroites de ses potentiels employeurs en ce qui concerne l'exercice moderne de la médecine . Comme son parrain, Stephen était une nature très fière et préférait encore ne pas trouver de travail qu'en accepter un qui contrevienne à ses principes . Il prit une petite mansarde sous les toits et donna des consultations pour des prix dérisoires aux petites gens du voisinage, à peine moins affamés que lui, tandis que son animosité à l'égard de la société ne cessait de croître . Récemment, en une manifestation de mépris à l'égard du destin et de ses caprices, il s'en est allé assister à un concert de musique de chambre au milieu de la bourgeoisie locale, négligemment vêtu de ses affaires râpées et de son sourire le plus narquois . S'il avait envie d'écouter un peu de violon, ça ne regardait personne après tout, et si vraiment sa compagnie était trop embarrassante, ses voisins n'avaient qu'à aller s'asseoir plus loin .
Il se trouve que quelqu'un s'assit précisément à côté de lui, envahit son accoudoir personnel au moyen d'un bras nettement plus impressionnant que le sien, se mit à refléter stupidement de son uniforme flambant neuf et couvert de dorures ridicules les lueurs de toutes les chandelles qui éclairaient la salle ... et au bout de quelques minutes de musique, ne trouva rien de mieux à faire que de battre la mesure inconsciemment, d'abord du bout de son doigt ridiculement ganté sur l'accoudoir personnel de Stephen, puis, ayant été repris par ce dernier et prié de ne plus troubler ainsi le concert, du bout de son pied ridiculement botté . Or, il faut savoir que Stephen éprouve une haine sans mélange pour les bottes d'uniforme . Une conversation naturellement assez animée s'ensuivit, et sans que l'Irlandais comprenne ce qui s'était passé, il se vit proposer le poste de chirurgien en second à bord du navire commandé par l'énergumène . Au fil des jours qui suivirent, il fit un peu mieux sa connaissance de celui qui était devenu son capitaine, mais il faut bien avouer que certains détails risquent de le laisser à jamais perplexe à son égard . Il se console en pensant à la faune exotique et aux bouleversements sociaux qu'il va lui être donné d'étudier de visu dans les Caraïbes, vers lesquelles l'Oyster Shell a mis le cap .
Vous:
Prénom: Non .
Age: moins vieux que le vieux qui joue Jack .
Avatar : Taylor Fuchs
Ou avez vous connut le forum ? Les adresses voyagent, les inscriptions restent
Avez-vous déjà participé à un RPG ? : fréquemment, mon capitaine .